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FC NANTES-ASMFC (N.SIRI)

Monaco reste le patron

Il avait le goût de la Ligue 1, il avait le parfum de la Ligue 1, il avait la couleur de la Ligue 1, mais ce n'était pas un match de Ligue 1, même s'il mettait en présence deux des plus beaux palmarès du football français.

Disputé devant des tribunes pleines à craquer, le sommet de la Ligue 2, Nantes-Monaco, opposant le leader à son dauphin, a tenu toutes ses promesses et a été si animé, engagé et offensif qu'il s'est hissé par moment au niveau d'une rencontre de l'élite. Il est difficile de déterminer laquelle des deux équipes a dominé l'autre, laquelle aurait davantage mérité la victoire, car l'une et l'autre ont imposé leur jeu à tour de rôle et profité des temps faibles de l'adversaire pour faire valoir leurs atouts.

Les Asémistes auraient dû logiquement ouvrir le score au cours des vingt premières minutes de jeu tant ils ont collectionné les coups de pied arrêtés, coups francs ou corners, et sollicité dangereusement le gardien nantais, tout heureux de s'en sortir indemne à deux ou trois reprises. Et pour avoir négligé ces occasions franches de début de match, les hommes de Claudio Ranieri se sont exposés à des contres menaçants dont le dernier a fini par être converti en but au plus mauvais moment, c'est-à-dire à une poignée de secondes de la mi-temps.

Mal payés de leur bon comportement en première période, les Monégasques sont revenus sur la pelouse après la pause avec la ferme intention de montrer qu'ils sont bel et bien les patrons du championnat. Après quelques tentatives infructueuses, c'est en toute logique qu'ils sont parvenus à égaliser grâce à un but marqué dans un angle très fermé par le jeune prodige argentin Lucas Ocampos, auteur d'un match plein, et tout heureux d'aller célébrer son exploit avec les 577 supporters rouge et blanc du parcage, qui n'avaient jamais été aussi nombreux cette saison à l'extérieur et sur lesquels devraient prendre exemple ceux du Louis-II.

On pourrait regretter que le manque de réalisme des joueurs monégasques – notamment celui de Valère Germain à dix minutes du terme - leur coûte une victoire certaine. Mais, au souvenir de la toute dernière action nantaise, au bout du temps additionnel, annihilée par un réflexe miraculeux de Danijel Subasic, on peut s'estimer heureux, en fin de compte, du partage des points qui laisse le FC Nantes à quatre longueurs de l'AS Monaco. A huit journées de l'arrivée, notre club est plus que jamais promis à l'accession et au titre. De quoi aviver la jalousie de certains en leur infligeant un délicieux camouflet.

Daghe Munegu.

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