CHAMPIONS !!! (N.SIRI)
Que c'est beau, une équipe qui gagne !
Il y avait bien longtemps que Fontvieille n'avait connu pareille effervescence.
Vendredi soir, à l'occasion de l'avant-dernière journée de la compétition, l'AS Monaco recevait Le Mans pour tenter de décrocher le titre de champion de France de Ligue 2, le seul à manquer à son palmarès, une semaine après avoir assuré l'essentiel - son accession en Ligue 1 - sur la pelouse hostile de Nîmes.
Ils étaient venus, ils étaient tous là, même ceux du Nord de l'Hexagone - sans oublier l'ami Sévère de la Martinique - les représentants des antennes du CSM, tout heureux d'assister au coup d'envoi donné par Jean-Luc Ettori, l'éternelle légende du club, et au match de la consécration et du bonheur, en se joignant aux Ultras qui ressuscitaient le pesage comme aux grandes heures européennes de l'ASMFC.
L'ambiance était formidable, la fête battait son plein, l'équipe asémiste dominait la situation en offrant un spectacle de toute beauté ponctué de deux buts – une tête d'Ibrahima Touré et un penalty de Valère Germain – et se préparait à corser l'addition lorsque, à vingt minutes de la fin, notre Sénégalais fut expulsé sévèrement par l'arbitre. Les Sarthois profitaient de l'aubaine pour se ruer à l'attaque, revenir à la marque et plonger les joueurs locaux et leurs supporters dans l'angoisse : les réjouissances allaient-elles tourner court et se diluer dans le déluge qui tombait brutalement des cieux ?
Fort heureusement, bien qu'interminable, le temps additionnel ne modifiait pas le score. L'AS Monaco l'emportait au bout du suspense et permettait à son fidèle et impeccable public d'envahir pacifiquement le terrain pour approcher ses idoles et admirer un feu d'artifice scintillant d'or et de lumière. La liesse populaire était à son comble et la nuit promettait d'être blanche, parce que le club de la Principauté ajoutait un nouveau fleuron à sa couronne, en attendant d'étoffer son palmarès, les saisons prochaines, de brillantes victoires et de nouveaux trophées.
N'en déplaise aux jaloux et aux atrabilaires.
Daghe Munegu.