zlatanesque
ZLATANESQUE !
ZLATANESQUE !
Enfin Valère vint.
Depuis qu'elle est en Ligue 2, l'AS Monaco découvre ces tours de Coupe de France anonymes, au cœur de l'automne, qui conduisent les clubs professionnels dans des stades prêts à les embourber, qui leur promettent l'enfer et leur tendent de dangereux traquenards.
Difficile de commenter un match auquel on n’a pas pu assister ! Si l’on en croit la radio locale qui retransmettait la rencontre en intégralité et qui était forcément acquise aux locaux, l’AS Monaco a subi le jeu tout au long de la partie, l’AS Monaco a été malmenée, l’AS Monaco a résisté tant bien que mal aux coups de boutoir des Chamois Niortais, singulièrement méritants, bref, l’AS Monaco a réalisé le parfait hold-up sur la pelouse du stade René-Gaillard, où avaient pris place une centaine de supporters monégasques. Sans doute, peut-être, probablement, mais elle n’a rien lâché et, à l’arrivée, c’est elle qui est qualifiée, comme à Nîmes, autre promu issu du National, qui était passé à la casserole trois semaines plus tôt, et c’est bien là l’essentiel.
Confusément, on se doutait que ça arriverait un jour. Très franchement, on ne pensait que ça se produirait au terme de ce mois d’août qui, s’il n’a pas toujours été exceptionnel dans le contenu, n’en a pas moins été convaincant en ce qui concerne les résultats. On l’aura compris, ça, c’est la première défaite concédée par l’AS Monaco depuis le début de la saison. Elle a eu lieu vendredi soir, dans le très élégant stade Océane du Havre, inauguré à l’occasion des 140 ans du club résident, le plus vieux de France, et qui sonnait creux malgré la visite du leader. La faute à qui ? Demandez donc aux 244 supporters rouge et blanc présents dans le parcage !